Paris comme l'imagine tout ceux qui n'y habitent pas

Je profite de ce petit jour de grève pour vous raconter mon dimanche après midi. Vers 16h, j'avais finis mes devoirs (trop nombreux...), ma maman et moi avions décidées d'aller à la plus grande médiathèque d'Europe qui se trouve quand même à trois rues de chez nous mais où nous n'allons jamais. Manque de bol, il semblerait que le gouvernement français ne fasse pas son travail comme les français le voulaient et la grève avait pris possession de la médiathèque. C'est alors qu'un bus passe et que nous décidons d'aller nous promener dans le marais. Le bus avançant mal, nous sommes descendus à bastille et nous avons sillonné dans les rues plutôt animés. Nous sommes tombés sur un mariage Juif avec limousine blanche, petites meringue en guise de demoiselle d'honneur, des grands-mères liftés et chaussé par Dior, enfin la total du kitsch, mais l'ambiance était sympas. Nous sommes entrés dans une friperie pleine à craquer, nous n'avons fait que jeter un œil avant de filer. Nous avons débouché sur la place de Vosges grouillante de Japonais qui photographiaient tous, des anglais habillés d'une façon des plus excentrique, de lycéen allemand qui semblaient au paradis, le soleil resplendissait, le rêve. Nous nous sommes éclipsées vers les rues avoisinantes à l'architecture si étonnantes. Beaucoup de magasins ont dut garder la façade de leur magasins soit par snobisme pour être connu soit parce qu'elle est classer patrimoine historique. Vous avez donc un body shop avec une devanture en marbre avec marqué "boulangerie" en dorure au dessus, ça à tous les coins de rue ! Entre les touristes, la boutique Guerlain qui sent super bon, la boutique Swatch et le soleil, nous avons débouché sur une boutique Zadig & Voltaire. Juste devant il y avait un groupe de jazz avec un attroupement de gens autour. Vraiment la vie parisienne comme tous ceux qui n'y vivent pas la voit. Personne n'imagine les dealers du 20e, les immeubles en bétons, les samedis après midi qui regorge d'ennui parce que personne n'a envie de sortir... On se serait réellement cru dans un film de Woody Allen ! Nous sommes entrés dans la boutique Zadig & Voltaire dont nous sommes immédiatement sorties en voyant les mitaines en laine de couleur unie à 85€ et nous nous sommes réfugiées dans une boutique Antik Batik dont la dernière lubie est visiblement la mode péruvienne. Nous n'avons même pas regardé ! Nous avons craqué pour la boutique d'une créatrice nommée Anna Kaszer qui vend des sacs à main, des écharpes, et des mitaines à tomber par terre. A un tel point que les mitaines à 28€ ne nous ont pas parut si chers à côté de ceux de Z&V et que maman me les a acheté en se promettant d'amener mon papa dans cette boutique à noël pour se faire offrir un sac à main, je ne l'écoutais pas, je lorgnais mes mitaines !