Minuit à Paris

J'ai enfin trouvé quelqu'un qui me comprend : Woody Allen.

Depuis toujours, j'aime la pluie. Depuis toujours je trouve que Paris sous la pluie est encore plus beau que Paris sous le soleil. Et jusqu'à hier, personne (à part mademoiselle pluie !) n'était d'accord avec moi.

J'ai donc été agréablement surprise par l'intérêt du personnage principal de Minuit à Paris pour la pluie.

En allant voir ce film, je n'avais pas la moindre idée de l'histoire. Du moment que c'était Woody Allen, l'histoire aurait put être beaucoup plus tordue, j'y serais allée (qui a dit que j'étais une incontestable fan ?).

Pour commencer, un acteur que je ne connaissais pas mais qui joue à merveille un écrivain perdue dans son époque et la société qu'il côtoie (purement Woody Allen). Ce personnage qui parle pour ne rien dire, qui bégaie, que personne ne comprend, (là encore, purement Woody Allen), et va se retrouver dans son époque favorite : les 20's. A ce moment là, j'ai compris que le film allait me captiver jusqu'au bout. Les années folles, exactement ce que j'adore (avec les années 50) pour les vêtements, les coiffures, les chaussures, les musiques...

Et j'ai été passionnée. Parce que ça n'avait rien de fantastique ou de grotesque. C'était fin, déjanté sans être trop extravagant... c'est super !

On rêve de vivre la même histoire que lui, de retrouver des personnages du début du XXe siècle, c'est un moment magique et on ressent la même chose que l'acteur. Woody Allen reste donc un grand cinéaste. Bien qu'il n'ai pas joué dans ce film, on voit très bien que c'est lui qui a dirigé ses personnages, ils ont tous quelque chose de ses autres films.

Le film est bercé au son d'un vieux jazz romantique (signé en partie par Cole Porter), un délice.

Sinon, je pars à Londres ce week end (qui a dit impatiente !), donc on se revoit à partir de lundi !